Une rando et un village

Une rando et un village 
Samedi 6 février 2021 

Un coin que j’ai visité souvent en été. L’occasion se présente pour une rando hivernale en solitaire. Je pars à la découverte de l’autre côté de la rivière, des points de vue et d’un village.

Les sentiers étant tapés par le pas des hommes, je marcherai avec les raquette. Oui, oui, je vous rassure, les femmes et les enfants participent. Les raquettes m’éviteront de défoncer et qui sait… un peu de neige folle!

Le départ se fait vers le cimetière. Ça commence bien. Surement un petit avertissement pour rester prudent. Je traverse la rivière Ouiatchouan et visite le camping. Passage obligé. C’est quand même chouette.

J’arrive au sentier Lièvre. C’est le début de la montée progressive jusqu’à l’intersection pour le premier point d’observation de la journée. En arrivant, une fenêtre sur le Piékouagami. Souvenirs d’étés et de soirées reviennent.

Retour sur mes pas et je vire à droite. Zut, je me suis trompé. Ce sera un détour par le sentier Chevreuil. Pas vu de chevreuil. Un sentier moins fréquenté et plus étroit. Calme et sérénité.

Autre intersection, autre erreur de parcours. Oui, les sentiers sont bien identifiés. Mais aujourd’hui, j’ai la tête ailleurs. Sûrement l’esprit de la rivière qui discute avec le mien. Par contre, je n’ai pas droit à la discussion.

Je reviens sur mes pas et prends quelques minutes au belvédère. Vue sur la rivière Ouiatchouan au-dessus de la chute. Je prends le sentier Belvédère pour le retour.

Une indication avec le mot « chute » se présente. Bon, je vais descendre en silence. Une belle surprise au détour, la chute de Val-Jalbert. Vraiment très beau.

Endroit idéal pour la collation tout en admirant , le bâtiment, la neige, la force du courant et la chute. Je remonte vers le sentier du retour toujours en silence. Vraiment pratique les cales de montées.

De retour dans Lièvre pour rejoindre Camping (sentier) en longeant la Ouiatchouan. Tellement près que l’on entend le bruit des remous.

Il est tôt, je place les raquettes sur le dos et direction le village. Un village de compagnie datant des années 20. Oups 1920. En arrivant, il y a un peu de monde près du marché général et de l’école. Impression d’effectuer un retour dans le temps avec mes raquettes sur le dos.

Direction le quartier résidentiel. Comme une photographie vivante, les maisons sont figées dans le temps. La neige ajoute à l’émotion d’abondon et rend le tout plus poétique. 

Élément intéressant est que le village de Val-Jalbert était équipé de bornes-fontaines, trottoirs de bois et rues éclairées. Aussi, les maisons des résidents avaient l’eau courante, l’électricité et les égouts. Un village moderne et cool pour l’époque. Mais quand la compagnie ferme, le village ferme aussi.

Au bout d’une rue, un sentier. Tiens, j’arrive près de l’école. Zut! Je suis en retard. Je vais sûrement me taper une retenue ou des copies. Pire la ceinture! Et si je faisais l’école buissonnière…

Les sentiers sont marchés et le village est visité. Une belle rando avec de belles conditions hivernales et des endroits en poudreuse. Vraiment cool.

À marcher et visiter si vous passez dans le coin. Val-Jalbert, Chambord, Québec.

Happy Hiking! 

@ bientôt! J-François P.
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